Bretagne
    • Mobilisation du public autour des inventaires naturalistes : l’exemple des 24 h de la biodiversité de Brest métropole

    • Retour d'expérience
    • Objectifs
    • Enrichir la connaissance de la biodiversité sur un territoire précis, en mobilisant de nombreux naturalistes toutes spécialités confondues, sur un temps court, tout en faisant profiter et participer le grand public. Réaliser des inventaires naturalistes groupés, sur 4 périmètres d’étude. Contribuer à une information et à une mobilisation du grand public par rapport aux inventaires naturalistes.
    • Description de l'action
    • Un projet émanant de réflexions dans le cadre du plan biodiversité de Brest métropole

      Le plan biodiversité de Brest métropole, approuvé en 2018, a été élaboré notamment en s’appuyant sur des groupes de travail organisés autour de 4 grandes thématiques : la connaissance, l’implication, la gestion et l’aménagement. Ces groupes associant une quarantaine de participant·e·s d’horizons variés ont contribué à une mise en commun des informations et à des propositions d’actions.
      Parmi ces dernières, il est apparu une convergence des quatre groupes de travail vers une action consistant à prévoir sur un pas de temps court :

      • une réunion d’expert·e·s de différents groupes floristiques et faunistiques procédant simultanément à des inventaires ;
      • une ouverture au public qui lui permette d’assister voire de participer aux relevés.

      C’est ainsi qu’est né le projet des « 24 h de la biodiversité », commençant un vendredi soir et s’achevant un dimanche midi.


      Un weekend organisé à partir d'une base de vie et prévoyant des investigations sur 4 périmètres
      Un des objectifs des 24 h de la biodiversité était de capitaliser un maximum de données naturalistes, tous groupes confondus. Pour cela, quatre sites d’environ 120 à 190 hectares ont été identifiés sur la métropole, sites intégrant différents milieux, y compris littoraux pour l’un d’entre eux.
      Sur ces quatre sites, des naturalistes salariés ou bénévoles des associations et structures partenaires se sont succédés pour inventorier la flore et la faune.
      En parallèle, une base de vie a été aménagée au sein de la Halle du Moulin Neuf sur la commune de Guipavas pour accueillir le public, avec :

      • des expositions : « Raies, de la connaissance à la protection » ; « Requin pèlerin : le débonnaire de nos côtes » ; « La biodiversité ordinaire en photos » ; « Exposition mammifères » ;
      • des stands d’information, de formation et de collecte d’observations : « J’ai trouvé ça, qu’est-ce que c’est ? » ; « Savez-vous reconnaitre les arbres ? » ;
      • des ateliers permettant d’échanger avec des naturalistes, d’assister à des déterminations de plantes, d’insectes ou d’araignées, ou de procéder à des observations sous loupe binoculaire ou microscope ;
      • des jeux et des animations.

      En sus, des sorties naturalistes ouvertes à toutes et à tous ont été régulièrement proposées du vendredi soir au samedi, de nuit et de jour. Ont été notamment ciblés les papillons de nuit et vers luisants, les oiseaux, les invertébrés de l’estran, les insectes, ainsi que des milieux tels que la forêt, le verger, le jardin et le potager. 

    • Bilan et enseignement
      • Bilan très positif sur le plan de l’acquisition de connaissances. L’opération a permis la capitalisation de très nombreuses données, tous groupes confondus, dont une synthèse était accessible dès le dimanche midi : 1 500 observations pour 600 espèces dont 340 espèces de flore, 119 de lichens, 4 de batraciens, 19 de mammifères, ou 174 d’invertébrés.En outre, l’opération a été très appréciée des naturalistes du fait du travail en commun et des synergies qu’elle a induit.
      • Opération imposant une logistique importante, liée au déroulement sur un week-end (organisation de l’accueil des bénévoles ; etc.) et un fort investissement en temps, au cours du week-end et en amont de ce dernier pour la programmation et l’organisation de l’évènement.
      • Bilan mitigé en termes de fréquentation par le public avec environ 200 visiteurs.
    • Suite et perspectives
    • Pour l’instant, il n’est pas prévu de renouveler l’opération sous son format d’origine. Par contre, de nombreuses animations plus circonstanciées et plus aisées à organiser sont prévues dans le cadre de l’atlas de la biodiversité intercommunale (ABI).

       

       

    • Maître d’ouvrage :

      Brest Métropole

      Principaux partenaires associés :

      - Bretagne Vivante
      - Conservatoire botanique national de Brest (CBNB)
      - Association Pour l’Étude et la Conservation des Sélaciens (APECS)
      - Groupe Mammalogique Breton (GMB)
      - GRoupe d’Études des Invertébrés Armoricains (GRETIA)

       

    • Durée de mise en œuvre

      Action menée en 2019

      Coûts et moyens humains

      Budget : 20 à 30 000 euros

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      Prenez contact avec la responsable du projet

      Régine DARAS
      Brest métropole

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